À propos de l’exposition
Marc-Antoine Côté crée des sculptures de grande taille qui sont surtout présentées en tant qu’œuvre d’art public. Son travail de l’objet monumental est résolument abstrait et il suscite des questionnements sur notre rapport au monde physique et à l’insaisissable. Hermétiques à toute interprétation figurative, ses sculptures laissent peu de prises au langage. Elles sont des objets inclassables : sans lieu ni temps. Ainsi, elles imposent une qualité de présence et d’attention proche de la contemplation.
Dans le cadre de ce projet inédit, Marc-Antoine Côté collabore avec Laurent Lamarche afin de poursuivre ses réflexions sur l’espace, la complexité de la perception et l’insaisissable. En alliant le travail sculptural monumental de Côté et les dispositifs sonores et lumineux de Lamarche, les deux artistes proposent une expérience immersive qui évoque le souvenir et suscite des réflexions sur les notions de mémoire et de paysage.
© crédit photo : David Benazera
Heures d’ouverture
Horaire
Jeudi : 12 h à 20 h
Vendredi et samedi : 13 h à 17 h
À propos des artistes
Le travail de l’objet sculptural de Marc-Antoine Côté suscite des questionnements sur notre perception du monde physique, de l’inconnu, de l’invisible et de l’incompréhensible. Connu surtout pour ses œuvres d’art publiques monumentales, Côté cherche – en jouant avec les notions de dimension et d’échelle – à conférer une présence vibratoire à ces sculpture. Il aspire à surprendre le spectateur, ou tout du moins à l’inciter à se questionner sur la présence de l’œuvre dans l’espace public : sur leurs liens, leurs histoires, leurs rapports complexes et la place qu’occupe le regardeur dans cette relation.
Détenteur d’une maîtrise en arts visuels (2012) de l’Université du Québec à Montréal, Laurent Lamarche investit autant la sculpture et la photographie que l’installation et le multimédia. Ses œuvres s’inscrivent dans une réflexion à la croisée du laboratoire scientifique, du cabinet de curiosité et du musée d’histoire naturelle. C’est à partir du potentiel de transformation de la matière, de l’objet et de l’être qu’il analyse les connexions entre humains, nature et instruments.